KYC et Sécurité financière

« La KYC et la sécurité financière concerne principalement la lutte contre le blanchiment des capitaux, la  lutte contre le financement du terrorisme et le respect des embargos commerciaux et financiers. Elles reposent sur un socle réglementaire qui définit les obligations au sein de chacun des domaines concernés. 

1. La connaissance du client au cœur des préoccupations
Une des obligations majeures et communes à l’ensemble des domaines couverts par la sécurité financière est la connaissance de la clientèle (KYC- Know Your Customer). « Ce terme désigne l’ensemble des processus mis  en œuvre pour assurer à la fois une connaissance approfondie des clients mais également un suivi régulier de ces derniers.  Cette connaissance permet d’établir l'origine des fonds et de  vérifier la cohérence des opérations bancaires et financières du client avec son activité, sa situation financière et son environnement patrimonial.»

2. La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme
Le blanchiment de capitaux est un délit pénalement sanctionné qui consiste à donner une apparence légitime à des capitaux qui, en vérité, proviennent d’activités illicites. Le financement du terrorisme est le fait de fournir ou de réunir des fonds susceptibles d’être utilisés dans le cadre d’activités terroristes.
Pour lutter contre ces fléaux, la réglementation impose aux personnes assujetties et plus particulièrement les banques car situées au cœur des échanges financiers, de mettre en place des dispositifs pour contribuer au contrôle et à la détection des opérations précitées.  
BANK OF AFRICA veille en permanence à l’adéquation des dispositifs  déployés par l’ensemble des entités avec les dispositions réglementaires et légales régissant cet aspect. Il a adopté à cet égard, une politique Groupe en la matière reposant sur les principes suivants :

  • Appliquer strictement les règlementations par la mise en place de dispositifs conformes intégrant une classification évolutive des risques, mise à jour des procédures internes, adaptation des systèmes d’information …
  • Implémenter les normes édictées par Le groupe BANK OF AFRICA dans l’ensemble des métiers et pays dans lesquels il est présent.
  • Mettre en place un programme de formation sensibilisation au profit de  l’ensemble des  collaborateurs en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

 

3. Le respect des embargos financiers et sanctions

Le Groupe BANK OF AFRICA se réserve le droit de rejeter toute opération ne cadrant pas avec sa politique interne en matière d’embargos financiers et régimes de sanctions.
En application de politiques internationales, , des mesures restrictives spécifiques sont prises à l’encontre d’Etats, pays, territoires, entités, personnes physiques ou morales. Ces mesures restrictives comprennent des sanctions commerciales et financières qui interdisent la réalisation de toutes ou certaines opérations et transactions et/ou imposent de procéder au gel des avoirs détenus par la personne ou l’entité visée par la sanction. BANK OF AFRICA a mis en place une politique de respect des embargos visant la mise en place de systèmes efficaces et appropriés permettant de satisfaire aux obligations lui incombant en la matière.

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